Ces quelques règles ont le mérite d’être claires, l’hydromel doit être composé de deux ingrédients :
- de l’eau potable
- du miel
Nous tenons là notre nom, issu du grec ancien : « húdôr », l’eau et « méli », le miel (ou plus ancien encore, du proto indo-européen « wódr̥ » et « mélit ». Ces ingrédients sont mêlés puis laissés à fermenter, jusqu’à obtenir une bonne boisson alcoolisée, dont la douceur et la force dépendent essentiellement des dosages et de la méthode de fermentation. Les producteurs, d’aujourd’hui comme d’antant, préfèrent souvent l’usage de levures, garantes de reproductibilité de la production pour qui sait y faire, mais aussi du gain du temps, car une fermentation endogène (sans ajout de levures) peut s’étaler sur des mois.
De nombreux paramètres rentrent dans les calculs de l’élaboration de l’hydromel, à commencer par le choix de l’eau, du ou des miels et des levures, mais aussi des températures et de l’environnement. Toutes ces clefs laissent des possibilités infinies de recettes, qui font de l’hydromel une boisson complexe, riche et subtile, qui, à l’instar du vin ou de la bière, pourrait trouver sa place sur n’importe quelle table, tant pour l’apéritif que pour accompagner toutes sortes de plats, de fromages ou de desserts.